Eglise St Sauveur
A l’origine, elle est la chapelle du château de Condé. Agrandie, remaniée à plusieurs périodes, elle devient une église paroissiale après la Révolution.
Devenue très vétuste, elle est reconstruite à partir de 1927, à l’initiative du curé doyen, le chanoine Tullou. La réalisation des plans est confiée à l’architecte caennais Eugène Duroy. L’édifice néo roman, à peine achevé, est détruit par les bombardement alliées les 6 et 7 juin 1944.
Après-guerre, la « Société Coopérative de Reconstruction des Églises du Calvados » confie la reconstruction de Saint-Sauveur à l’architecte Jean Dubout.
Les deux tourelles d’angle sont abattues ainsi que la plus grande partie de l’église qui tenait encore debout. La première pierre a été bénie le 3 novembre 1957 par Mgr Jacquemin, évêque de Bayeux et de Lisieux. La nouvelle église est alors reconstruite, en schiste et granit, à partir des vestiges, à savoir le clocher, la tribune et les fondations. Dubout prévoyait d’allonger le clocher en l’affinant avec une flèche mais celle-ci ne fut jamais construite faute d’argent. La nouvelle église est achevée en 1962.
Sur la façade, on aperçoit la première pierre de la nouvelle église où est gravée la date de 1957, date du début des travaux.
L’intérieur est très sobre, la voute en châtaignier repose sur des alignements de colonnes et donne une impression de grandeur. En entrant dans l’église, une coquille géante rapportée par Dumont d’Urville sert de bénitier, elle a miraculeusement échappé aux bombardements.
Les vitraux sont l’œuvre des maîtres verriers Bertrand et Daguessau. Le chevet de l’église est décoré d’une peinture représentant « la pêche miraculeuse » et le 4 évangiles.
Un portrait monumental du Bienheureux François Jamet, béatifié par Jean-Paul II le 10 mai 1987, se trouve sur le côté gauche du chœur de l’église. Ce portrait fut béni par le pape à Rome et peint par le peintre A. Del Vecchio.
Ouverte tous les jours.
