Accueil » Le blog » On a testé pour vous : le Château de Pontécoulant en famille

Anaïs, Pierre et leurs trois filles poursuivent la découverte des lieux emblématiques du Pays de Vire avec le Château de Pontécoulant. Situé à l’entrée de la Suisse Normande, ce domaine rassemble les marques de la noblesse : château, pavillons, colombier, ferme, bois, cour d’honneur et parc à l’anglaise. La Famille Le Doulcet de Pontécoulant s’y est établie au XIVème siècle. Le Château construit au XVIème siècle à l’emplacement d’une ancienne motte féodale est agrandi et réaménagé au XVIIIème siècle. Alexia, médiatrice et saisonnière, nous ouvre les portes de cette demeure le temps d’une visite pleine de surprises pour les familles.

Retrouvez les parfums dans la salle à manger

La découverte du château se fait sur visite guidée à 10h, 11h, 14h30, 15h30 et 16h30. L’entrée est à 8€ pour les adultes et 4€ pour les enfants et étudiants. Nous arrivons à 10h et commençons notre visite par la salle à manger. La table est dressée avec, pour chaque convive, deux assiettes et toute une série de couverts et de verres. Les filles se précipitent devant la table pour observer l’oiseau qui figure sur les assiettes. Alexia précise que ce sont des oiseaux différents sur chacune des assiettes. Téa se demande ensuite pourquoi il y a autant de couverts autour de celles-ci. Anaïs lui explique qu’ils sont utilisés pour les différents plats : poisson, viande, fromage. Après avoir fait le tour de cette pièce, Alexia nous propose de vivre une expérience olfactive. Elle prête des masques pour les yeux à Ninon et Téa et leur fait sentir plusieurs parfums : du café, de l’ail, du clou de girofle et du piment. Ninon reconnaît le café tandis que l’odeur du clou de girofle fait grimacer Clara. Une fois l’atelier passé, Alexia sort des rebus d’une sacoche et lance les filles au défi. Elle décryptent difficilement « Quelque chose pour piquer la viande », qu’est-ce que ça peut bien être ? « Une fourchette » s’écrit Ninon, après avoir reçu plusieurs indices des uns et des autres. Un dernier coup d’œil sur les plats exposés et nous nous dirigons vers la salle suivante.

Une salle de jeux qui invite au voyage

Un énorme billard trône au centre de la salle de jeux. Sur les murs, plusieurs épées, trophées de chasses, armures et souvenirs de voyages du monde entier sont accrochés. Chaque objet semble avoir une histoire. À chaque coin de la pièce figure une tapisserie représentant une saison de l’année. Téa qui parlait de sa saison préférée (l’hiver) dans la voiture l’a rapidement deviné. Dans un coin de la pièce, nous voyons une photo de la veillée mortuaire de la dernière chatelaine au début du XXème siècle, la photo est assez floue mais nous ne nous y attardons pas.

Les détails nacrés

Dans la chambre du frère de la dernière chatelaine, nous retrouvons également des meubles rapportés du monde entier. Alexia prête des loupes à Téa et Ninon pour qu’elles puissent mieux observer une table ornée de nacre. Elle leur explique d’où vient la nacre. Des kaléidoscopes sont aussi à la disposition des visiteurs pour observer comme la lumière et les miroirs peuvent impacter l’optique.

La salle des portraits

Nous découvrons les trombines de toutes les personnes ayant établi leurs quartiers dans cette demeure. Chacun y va de son petit commentaire sur le style capillaire ou vestimentaire de l’époque. Alexia propose ensuite de regarder ces portraits sous un autre angle : la tête en bas !

Le salon

Nous découvrons plusieurs anecdotes et bonnes manières à adopter aux quatre coins de ce salon. Sur la table, nous découvrons un jeu de memory avec d’un côté des expressions actuelles et de l’autre des expressions d’autrefois à associer et à retrouver. Les filles découvrent plusieurs mots à l’occasion, des mots qui sont totalement sortis de notre langue actuelle. Téa reste scotchée sur le portrait de la jeune chatelaine, Clara explore les lieux à quatre pattes et Ninon s’entraîne à lire les cartes du jeu.

La chambre bleue

Ninon m’explique que son arrière grand-mère portait elle aussi des sabots quand elle travaillait à la ferme. Téa nous demande pourquoi une casserole est posée sur le lit. Anaïs lui répond que ce n’est pas une casserole mais une ancienne bouillotte, qu’elle est ici pour réchauffer le lit. Les filles se demandent ensuite ce qui se cache sous les croisillons sous les fenêtres. Alexia nous raconte que ce sont des chauffages, installés après le leg du château, elle nous montre ensuite que le lit à baldaquin cache des roulettes. Ce détail pique la curiosité des filles.

Les chambres du premier étage

Nous terminons la visite du château dans les deux chambres de l’étage. La chambre de la dernière châtelaine est la préférée des filles. Celle-ci est spacieuse, le lit est grand, il y a une coiffeuse et beaucoup de lumière. Clara continue de ramper et s’émerveille des différents meubles et objets croisés sur son passage.

Les extérieurs du château

Ninon a repéré le couple de mariés avec des têtes à trou pour se faire photographier à la fin de notre visite. Il y a aussi un salon de thé ouvert en juillet et août. Une chose est sûre, les filles ont besoin de se dépenser après cette visite, après avoir appris toutes ces nouvelles choses sur la vie aux XIXe et XXe siècles. Dans les jardins, vous trouverez un petit étang, des arbres gigantesques et des petits chemins pour flâner. Téa trouve un morceau de bois qui lui fait penser à un papillon pendant que Ninon grimpe sur les racines des arbres. Clara observe ses sœurs à partir de sa poussette. Toute la famille semble satisfaite de sa visite, chacun y a trouvé un intérêt.

Crédits photo : A. Lemière – OTPV

Article publié le mercredi 30 août 2023